jeudi 25 septembre 2014

Semaine 4 - jeudi 25 septembre


Lecture DELILE : .
Découverte du "j" de "Jumelles" en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.
Nous connaissons maintenant 3 consonnes que nous pouvons associer aux voyelles connues (on les appelle voyelles, car elles ont de la voix à elles toutes seules, tandis que les "con-sonnes" sont les lettres qui ne peuvent que "sonner avec" une voyelle).

Au tableau, la maîtresse écrit des syllabes composées des lettres connues (consonnes en bleu, voyelles en rouge, comme dans le livre). Lecture collective.
Pour aider à la lecture et éviter que les élèves ne "lisent" sans réellement analyser ce qu'ils voient, elle leur demande de prendre le temps de bien regarder la première lettre avant de la prononcer. Pour accentuer ce "temps de pause", elle utilise un des procédés de la méthode Jeannot (Merci à Isabelle Staffalo!) à savoir souligner chaque lettre au moment où on la déchiffre, puis souligner à nouveau sans interruption la syllabe en la lisant, cela aide les enfants à comprendre que pour lire un syllabe et donc des mots, il faut lier les sons entre eux les uns après les autres.
Cela donnera: m-i; mmmmiiiiii (voir photo dans la rubrique écriture-lecture). Nous faisons durer les lettres, pour bien les entendre l'une après l'autre. La lecture imbrique les notions d'espace (ordre d'écriture des lettres) et le temps (ordre des sons correspondant à l'ordre des lettres écrites)



Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples : 

1.) Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !

2.) Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.

3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une série de mots qu'à la longue il finirait par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).

4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.


5.) déchiffrer le plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec la lecture courante...

6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)". 

7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.

PRÉPARATION À L'ÉCRITURE :   Voir  la vidéo d'Isabelle Staffalo >>>
la lettre "r" de "voituRE": Une oblique qui monte, une petite tête qui dépasse (un tout petit peu) de la ligne 1, une horizontale qui repasse la ligne 1, on tourne pour descendre une verticale qui touche la ligne 0 pour finir par une canne à l'envers.

Nous nous exerçons à dessiner le "r" en grand, puis rapetissons le format. Puis après avoir dessiné le lignage Seyès sur l'ardoise, la maîtresse montre comment placer correctement le "r" (voir ci-dessous).




ÉCRITURE-LECTURE CUISSART :  Révision: Le "r" de "voituRE",

écriture: révision de l'enchaînement du "o" avec "r"
lecture: sur l'ardoise, les élèves écrivent les syllabes, ir, ur, or. Ils les lisent en soulignant ce qu'ils lisent: d'abord l'épellation ils soulignent chaque lettre lue), puis la lecture de la syllabe (ils soulignent la syllabe de gauche à droite, marquant le sens de la lecture).

Découverte selon les principes de la méthode du "a" de "Âne".
écriture de la lettre "a": qui sait dessiner un "o" sait faire un "a": la canne à l'envers du "a" est en bas, celle du "o" est en haut.
Demi-cercle vers la gauche, une verticale qui monte,  puis une verticale qui descend, une canne à l'envers. (lignage Séyès dessiné sur l'ardoise pour placé le "a")


POUR LIRE LA SYLLABE "MA"
Épellation: m-a
Lecture: mmmaaaa

Pour lire le mot "mari":
épellation de la 1ère syllabe: m-a (soulignées en blanc)
lecture de la première syllabe: mmmmaaaa (souligné en blanc) (il faut bien s'en rappeler afin de pouvoir relire le mot en entier à la fin du déchiffrage du mot complet).
épellation de la 2ème syllabe: r-i (souligné en bleu)
lecture de la 2ème syllabe: rrrriiiii (souligné en bleu)
Lecture du mot entier: mmmaaarrrrriiii (souligné en rouge)


Le fait de souligner aide les élèves qui en ont besoin à fixer leur attention sur ce qu'ils lisent, en effet souligner peut paraître plus "concret" que seulement "suivre avec le doigt.


SYLLABATION: dans le cahier des 1ÈRES DICTÉES
Étape 2 n° 7: 2ème ligne.

Les mots sont écrits au tableau et lus par la maîtresse. Collectivement les élèves  syllabent chaque mot, d'abord en tapant dans leurs mains, puis en comptant les syllabes avec leurs doigts. Enfin, ils récapitulent en disant " Dans le mot X, il y a Y syllabes, 1ère syllabe: ..., 2ème syllabe:... (jusqu'à épuisement du nombre de syllabes). Puis ils entourent chaque syllabe en la prononçant sur le cahier. Nous remarquons que le nombre de lettres est très variable d'une syllabe à l'autre.

En comptant les lettres des syllabes, la maîtresse fait le parallèle avec le calcul et le nombre de fois.
ex: racine: 3 fois 2 lettres (2+2+2)

Grammaire: La leçon "a" de "Âne" du livre Cuissart nous permet d'une part de se rendre compte que dès qu'on lit, ne serait-ce qu'un mot, notre cerveau, notre esprit cherche immédiatement à se représenter ce que c'est. C'est ce qui nous permet de comprendre ce que l'on lit, aussi modeste soit ce qui est lu.
Ainsi, nous nous essayons à nos premières analyse grammaticale, en nous demandant quelle catégorie de mot sont les mots ami et mari.
Lorsqu'on les lit, notre esprit ne peut imaginer que des personnes. Ces mots sont donc les "noms" qui permettent de désigner et de parler de ces personnes, même si elles ne sont pas là. On dit que ami et mari sont des noms de personnes parce qu'en les prononçant, ils désignent des personnes.
Aussi, nous rangeons ces mots dans la "maison des noms": l'hexagone. (2 murs, 1 toit et 1 cave)





ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "5" (suite)

Révision de la "multiplication" (que nous abordons sous la forme "nombre de fois").

Manipulation avec les cubes et écriture sur l'ardoise du calcul correspondant.

ex: prenez 2 fois 1 cube dans votre banette.
Les élèves prennent 2 fois de suite 1 seul cube à la fois. Sur l'ardoise ils écrivent ce qu'ils ont fait: 2F1=2
ce qu'ils ont fait (prendre 2 fois 1 cube dans la banette) aurait aussi pu s'écrire avec le calcul 1+1=2
dans ce calcul, la maîtresse fait observer qu'on voit 2 fois le nombre 1, c'est une manière de vérifier que cela raconte la même histoire que 2F1.

Plusieurs autres manipulations sont faites: prenez 2 fois 2 cubes, prenez 3 fois 1 cube...etc
à chaque fois, la somme correspondante est écrite pour faire le parallèle avec le nombre de fois.

Découverte du nombre 5 comme quantité: manipulation avec les cubes, dessin d'objets groupés par 5 (fleurs, billes, doigts de la main...). Déjà les élèves cherchent à grouper pour compter plus vite.
Ainsi, lorsque la maîtresse demande de dessiner 5 sucettes, un élève propose: "on peut mettre 2 sucettes, encore 2 sucettes et puis 1 sucette toute seule. La maîtresse fait écrire le calcul correspondant: 2+2+1 = 5 en disant "2 et 2 font 4; 4 et 1 font 5"

La maîtresse fait référence au rangement des bons points, et en parlant des  bûchettes montre comment on peut les grouper pour savoir sans les compter une par une qu'il y en a 5: les positionner en forme de carré, puis mettre la dernière bûchette dans le carré ainsi formé en oblique. Ou encore, aligner 4 bûchettes verticalement et mettre la cinquième en oblique barrant les 4 premières.

Cahier de calcul LIGEL
Exercice n°3 page 1: les 2 premières colonnes: les calculs sont lus, puis nous imaginons les histoires qui peuvent les illustrer. Nous utilisons les doigts cette fois-ci pour vérifier nos calculs.


Nous comptons de 2 en 2 de 0 à 4 et de 4 à 0. La maîtresse utilise le chat sautant les marches d'escalier en montant et en descendant.

GÉOMÉTRIE: exercice 3 page 2

LEÇON de CHOSE: l'âne.


Vocabulaire: Hermès épisode 17 (cliquez sur le lien pour accéder au site dédié)

CHANT: "Sur le pont du Nord... ", "J'ai descendu dans mon jardin", nous continuons d'apprendre "Il pleut, il pleut, bergère..."

POÉSIE: "Je suis grand(e) de  Frédéric CAUMONT, "Carré" de Archimède, "Odelette d'"Henri de Régnier".

DESSIN: rappel de l'hexagone (la figure qui a 6 angles, 6 côtés), car "hexa" en grec ancien veut dire 6. Nous l'utiliserons en grammaire pour en faire la maison des noms de personnes, d'animaux (et plus tard de choses).

mercredi 24 septembre 2014

Semaine 4 - mercredi 24 septembre


Lecture DELILE : .
Révision des pages 8 à 14 en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.


Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples : 

1.) Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !

2.) Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.

3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une série de mots qu'à la longue il finirait par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).

4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.


5.) déchiffrer le plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec la lecture courante...

6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)". 

7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.



ÉCRITURE-LECTURE CUISSART
Nous relisons la leçon "r" de "voituRE".
Sur l'ardoise: Nous écrivons les syllabes ir, ur, or.
  • ir est une syllabe que l'on trouve dans des mot comme finir, venir...etc. Aucune difficulté pour écrire cette syllabe, il est important de ne pas lever la craie entre "i" et "r", car le propre de l'écriture cursive, c'est de gagner du temps lorsqu'on veut écrire. Aussi, il ne faut lever le crayon que lorsque c'est utile.
  • Ur est une ville très ancienne de Mésopotamie (aujourd'hui qui correspond à un pays actuel nommé Irak), c'est aussi le nom d'une petite ville française dans les Pyrénées. La maîtresse montre sur une carte de France et une carte du monde où se trouvent ces villes. Pas de difficulté pour écrire "ur".
  • or est le nom du métal précieux qui sert à faire les bijoux. Pour écrire "or", il est nécessaire de supprimer l'oblique du "r" et commencer directement par la petite tête du "r" (qui dépasse) juste après la "petite queue qui sourit" (manque photo). La maîtresse attire l'attention sur le fait que "o" et "r" doivent avoir absolument la même hauteur.


LEÇON de CHOSE: Après la récréation, nous allons dans le parc de l'école près du saule pleureur (pour pouvoir imaginer celui de notre poésie). Il y plusieurs sortes de pins aussi, ce qui est l'occasion de voir que chaque essence possède des aiguilles en guise de feuillage, mais elles sont toutes différentes (longueur, épaisseur, couleur, texture...etc).

Le parc possède aussi des bambous, plusieurs catalpas, une pivoine arbustive (grande comme un arbuste). Nous en observons les troncs, les feuillages, décrivons leurs formes. Le tronc d'un pin nous permet d'observer l'écore rugueuse d'où suinte un filet de résine, qui est la sève de l'arbre. Un magnolia nous montre ses fruits. Le bambou permet d'observer ses tiges rigides et creuses.

Nous partons ensuite dans une ancienne friche reconvertie en jardin public en face de l'école. De vieux poiriers ont été conservés qui sont maintenant couverts de fruits.

 Un poirier
 un bleuet


Nous ramenons quelques fruits en classe pour les observer. Nous nommons quelques plantes près desquelles nous passons: des bleuets, des fougères, du buis, nous trouvons même un coquelicot (celui de notre chanson: "j'ai descendu dans mon jardin").

 Les poires, les fruits du magnolias, le fameux coquelicot, une feuille de bambous avec laquelle la maîtresse a confectionné une petite barque
La maîtresse coupe les poires, une horizontalement pour montrer le logement des graines. Cela permet aussi de voir l'épaisseur de la peau, ainsi que la chair qui servent l'une et l'autre à protéger ce que l'arbre a de plus précieux: les graines qui pourront donner de futurs arbres.

La deuxième poire est coupée verticalement ce qui permet d'observer les graines, les filaments nourriciers qui amènent la sève depuis la branche jusqu'au graines par le pédoncule (ce qui attache le fruit à l'arbre). La poire a une chair granuleuse, en la pressant on en extrait du jus qu'on appelle nectar, car c'est un jus épais (moins liquide que le jus d'orange par exemple).

Vocabulaire: Hermès épisode 16


CHANT: "Sur le pont du Nord... ", "J'ai descendu dans mon jardin". Nous  commençons à apprendre une nouvelle chanson: "Il pleut, il pleut bergère..."

POÉSIE: "Je suis grand(e) de  Frédéric CAUMONT, "Carré" de Archimède.
Nous continuons l'apprentissage de notre nouvelle poésie: Odelette de Henri de Régnier.

mardi 23 septembre 2014

Semaine 4 - mardi 23 septembre


Lecture DELILE : .
Le "v" de "vélo", lecture individuelle, en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.

Rappel:  pour bien prononcer "v", les dents du haut se rapprochent de la lèvre supérieure et l'air "chatouille" les lèvres.

Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples : 

1.) Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !

2.) Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.

3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une série de mots qu'à la longue il finirait par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).

4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.


5.) déchiffrer le plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec la lecture courante...

6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)". 

7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.

PRÉPARATION À L'ÉCRITURE :   Voir  la vidéo d'Isabelle Staffalo >>>
Sur l'ardoise: nous écrivons: ri, ru, ro, riri, mini, mûri.



ÉCRITURE-LECTURE CUISSART :  Révision: Le "r" de "voituRE".


Sur l'ardoise: ri, ru, ro, mûri,  puis  et mini, riri selon le procédé habituel: la maîtresse écrit au tableau, les élèves lisent, puis copient sur leur ardoise. La maîtresse rappelle qu'une fois qu'on a lu, on sait ce qu'on doit écrire. Alors le modèle au tableau n'est plus nécessaire, car on doit alors se redire ce qu'on vient lire pour pouvoir l'écrire. Le tableau ne sert qu'en cas d'oubli, de doute.

 Ensuite la maîtresse efface le tableau et les élèves écrivent à nouveau sous forme de dictée: ri, ru, ro, mûri.

ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "4" (fin), initiation au "nombre de fois".

La notation est la suivante: 2F 1= 2 (la quantité prise plusieurs fois est entourée, mais l'éditeur ne permet pas de respecter la présentation, voir la photo ci-dessous).
Manipulation avec les cubes. La maîtresse prend une fois 2 cubes dans une main, les élèves imitent en disant ce qu'ils font: "je prends 1 fois 2 cubes". De même la maîtresse prend 2 fois 2 cubes ( un paquet de 2 cubes dans l'autre main ). Les élèves imitent en montrant les 2 paquets de 2 cubes. Ils disent 2 fois 2 cubes, car dans leurs mains, ils voient 2 fois 2 cubes.
Cette notion nouvelle sera systématiquement abordée à chaque fois que la progression d'arithmétique le permettra.
Les élèves connaissent 2+2 qui font 4. Cette manière d'écrire permet de voir 2 fois le nombre 2, raison pour laquelle on peut aussi écrire 2F2 = 4

 Plusieurs manipulations avec la balance pour illustrer plusieurs histoires: j'ai 1 pièces de 1c et encore 1autre pièce de 1c dans mon porte-monnaie. Combien de pièces de 1c ai-je en tout?
Sur l'ardoise nous écrivons: 2F1 = 2...etc, de même avec des dominos.

La maîtresse fait remarquer qu'on peut aussi écrire cette histoire avec un autre calcul: 1+1 = 2. Dans ce calcul on voit clairement qu'il y a 2 fois le 1.
Un élève répond que 2F1 font 3. Afin de bien marquer la différence, nous faisons la manipulation correspondante. Pour cette histoire, il faut prendre 1 cubes 2 fois de suite, cela fait 2 cubes en tout.
Alors que pour avoir 3 cubes, comme le disait l'élève, il faut d'abord prendre 2 cubes puis en ajouter 1 autre, ce que nous écrirons 2+1 = 3.
Le signe utiliser est différent car ce que l'on fait est différent.
 Sur cette photo, on comprend pourquoi il est utile de parler de "nombre de fois" en effet, il est fort long d'écrire 1+1+1+1= 4 (9 signes en tout) alors qu'on peut aller plus vite en utilisant le nombre de fois. On peut alors écrire 4F1 = 4 (5 signes en tout)
 Une autre manière d'illustrer le nombre de fois: un chat saute 4 marches en 1 seule fois, combien a-t-il sauté de marches?: Les élèves écrivent sur leur ardoise cette histoire: 1F 4 = 4.

Une autre histoire: Le chat saute 1 marche 4 fois de suite. On peut écrire qu'il saute 1 marche, puis encore 1 marche et encore 1 marche et encore 1 marche. Il a sauté 4 fois 1 marche. Sur l'ardoise nous écrirons 4F1 = 4


Échange de bons points: la maîtresse montre comment ranger les bons points afin de pouvoir compter rapidement 10: Il faut placer 4 bons points et 1 bon point au centre des 4 autres, et recommencer une deuxième fois. 5 et encore 5 font 10, comme les 10 doigts sur nos 2 mains.

Cahier de calcul LIGEL: nous terminons la 4ème colonne de l'exercice 2 page 1.



 Pour chaque paquet de 10 bons points, la maîtresse les échange contre 1 petite image. En collectionnant les images jusqu'à en avoir 10, les élèves pourront obtenir une grande image.



GÉOMÉTRIE: page 2, 2ème exercice: dessiner successivement 1 puis 2 points dans une suite de carreaux.

LEÇON de CHOSE: La maîtresse lors d'une brocante, a déniché un pupitre. C'est l'occasion de rappeler aux élèves que l'école n'a pas toujours existé telle qu'ils la connaissent et de leur présenter un ancien bureau d'écolier.
Si nous comparons par rapport à aujourd'hui, nous constatons que ce mobilier était frappé au coin du bon sens...
  1. Banc solidaire du pupitre (c'est à dire du bureau dont le plan incliné est caractéristique),
  2. plan incliné du bureau pour "obliger" le corps a une bonne posture.
  3. barre de repos pour les pieds, afin qu'il repose correctement afin d'éviter une fatigue inutile.
  4. rigole pour mettre le crayon, la craie, la plume et éviter ainsi que les objets ne tombent.
  5. trou pour l'encrier qui ne risquait pas de se renverser.
  6. le plan incliné servait de couvercle à la case pour ranger les affaires des écoliers (bien certainement moins nombreuses qu'aujourd'hui), cela apprenait à être organiser et interdisait le désordre sous peine de voir tout s'écrouler à terre...

 le pupitre est en peuplier, bois léger
 L'assise est en chêne, résistant à tous les outrages des élèves (ou presque!).
Il est marqué par par les générations d'écoliers qui ont dû s'y succéder et la personne qui me l'a vendu était toute émue de savoir qu'il allait retourner dans une classe!



SYLLABATION: dans le cahier des 1ÈRES DICTÉES
Étape 2 n° 6: 2ème ligne, et n°7 1ère ligne.
Nous repérons d'abord la lettre "r" dans les 4 premiers exercices en la coloriant en jaune.
 

Les mots sont écrits au tableau et lus par la maîtresse. Collectivement les élèves  syllabent chaque mot, d'abord en tapant dans leurs mains, puis en comptant les syllabes avec leurs doigts. Enfin, ils récapitulent en disant " Dans le mot X, il y a Y syllabes, 1ère syllabe: ..., 2ème syllabe:... (jusqu'à épuisement du nombre de syllabes). Puis ils entourent chaque syllabe en la prononçant sur le cahier. Nous remarquons que le nombre de lettres est très variable d'une syllabe à l'autre.


 Suite à la leçon sur le nombre de fois, nous utilisons l'exercice de syllabation pour exercer nos nouvelles connaissances: dans le mot "rome",  il y a 2 syllabes de chacune 2 syllabes, autrement dit, il y a 2 fois 2 lettres: 2F soit 4 lettres en tout.
De même dans "reims", il y a 1 syllabe de 5 lettres, autrement dit, il y a 1 fois 5 lettres: 1F 5 soit 5 lettres en tout.


HISTOIRE (Augé): La ligne du temps
Un village gaulois
la maîtresse explique le mode de vie des Gaulois leur habitat, ce qu'ils savaient faire: cultiver la terre pour se nourrir, chasser pour se nourrir et se vêtir, tissage pour se vêtir et se protéger du froid, fabrication d'objets du quotidien, élever des animaux pour utiliser leur force (bœufs), leur viande, leur fourrure, leur peau.


Vocabulaire: Hermès épisode 15

CHANT: "Sur le pont du Nord... ", "J'ai descendu dans mon jardin".

POÉSIE: A plusieurs reprise dans la journée, nous récitons en choeur "Je suis grand(e) de  Frédéric CAUMONT, "Carré" de Archimède. Nous découvrons notre nouvelle poésie: Odelette de Henri de Régnier.

ODELETTE

Un petit roseau m'a suffi
Pour faire frémir l'herbe haute
Et tout le pré
Et les doux saules
Et le ruisseau qui chante aussi ;
Un petit roseau m'a suffi
A faire chanter la forêt.

Henri de RÉGNIER

lundi 22 septembre 2014

Semaine 4 - lundi 22 septembre


Lecture DELILE : Révision de toutes les pages depuis le début de l'année. Lecture collective.
Le "s" de "souris", lecture individuelle, en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.
Voir une vidéo de présentation de la page du SSS de Souris >>>.

Découverte du "v" de "vélo": nous nous exerçons à bien prononcer le "v" qu'il est utile de comparer au "s". L'une et l'autre souffle de l'air vers l'extérieur, mais pour "v", les dents du haut se rapprochent de la lèvre supérieur et l'air "chatouille" les lèvres. Pour "s" la langue se rapproche du palais et touche les dents du bas, l'air se contente de passer entre les dents et les lèvres pour provoquer le sifflement du "ssssssserpent".
Nous ferons la lecture individuelle demain.

Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples : 

1.) Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !

2.) Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.

3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une série de mots qu'à la longue il finirait par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).

4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.


5.) déchiffrer le plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec la lecture courante...

6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)". 

7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.

PRÉPARATION À L'ÉCRITURE :   Voir  la vidéo d'Isabelle Staffalo >>>
la lettre "r" de "voituRE": Une oblique qui monte, une petite tête qui dépasse (un tout petit peu) de la ligne 1, une horizontale qui repasse la ligne 1, on tourne pour descendre une verticale qui touche la ligne 0 pour finir par une canne à l'envers.

Nous nous exerçons à dessiner le "r" en grand, puis rapetissons le format. Puis après avoir dessiné le lignage Seyès sur l'ardoise, la maîtresse montre comment placer correctement le "r" (voir ci-dessous).




ÉCRITURE-LECTURE CUISSART :  Révision: Le "o" de "Olive", écriture du "o"


Sur l'ardoise: écriture de tout ce que nous savons écrire: no, mo, ni, nu, mi, mu, nono, momo, mono.
Nous revoyons l'enchaînement particulier du "o" suivi du "n" ou du "m"



 la canne à l'endroit du "n" commence là où se termine la "petite queue qui sourit" du "o", sans lever la craie.

Chacun fait des progrès selon son rythme


Découverte de la nouvelle leçon "r" de "voituRE" (voir le site de la méthode).

qui sait dessiner un "i" sait dessiner un "r", on ajoute entre l'oblique qui monte et la verticale/canne à l'envers une toute petite verticale qui monte puis redescend et une horizontale.

Nous plaçons le "r" sur le lignage Seyès.


 

ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "4" (suite)

Nous revoyons la quantité "4" en résolvant de petits problèmes au moyen de la  balance de Roberval
Chaque manipulation avec la balance permet d'écrire la représentation symbolique (à l'aide des signes mathématiques) ce que les histoires nous racontent.




MESURES  : distribution du livret MESURES. La maîtresse explique brièvement ce qu'est mesurer et combien cette activité est importante pour les humains qui aiment tant utiliser l'énergie à modifier leur environnement (construire, se déplacer, ...).
Pour aujourd'hui nous nous contenterons d'observer notre double-décimètre et d'apprendre à placer le repère du zéro sur l'origine d'un segment).

  Nous nous exerçons aussi à mesurer des segments et à en noter la longueur dans l'espace correspondant juste à côté




Au CP nous définissons le segment comme un morceau de ligne droite qui possède deux extrémités (un début et une fin).



GÉOMÉTRIE: Nous apprenons à nous servir de la règle en traçant des lignes verticales, horizontales sur l'ardoise. Il est nécessaire de bien placer les doigts sur la règle afin de ne pas être gêné pour tracer des lignes droites. Les élèves tracent ensuite un quadrillage selon leur souhait.

 Nous traçons ensuite une étoile qui est composée de toutes les types de lignes droites que  nous savons tracer (horizontale, verticale, oblique qui monte, oblique qui descend)


LEÇON de CHOSE: les voitures, celles d'aujourd'hui qui fonctionnent avec un moteur, celles d'avant qui étaient tirées par la force des animaux (chevaux, mules, ânes, bœufs).

La maîtresse parle du coton à l'occasion de l'exercice de vocabulaire sur la robe: cette fibre provient du plante dont on récolte les fibres protégeant les graines. Elle en montre un spécimen.





Vocabulaire: Hermès épisode 14

La maîtresse portant une robe, c'est l'occasion d'apprendre les différentes parties qui peuvent composées une robe: les bretelles, le corsage, la broderie anglaise, c'est à dire munies de trous appelés "jours" car on voit le jour au travers...), la jupe, le jupon, la broderie (dessin fait à partir de fils cousus), le deuxième jupon en organza.



 la robe, le premier jupon bordé de broderie et de "jour anglais"
 le corsage,  portant des oeillet (en forme d'oeil) et qui permet de lacer le corsage avec un ruban. Il porte des broderie en forme de fleur (les fleurs sont faites à partir de fils qui dessinent la forme voulue).
 le premier jupon et le deuxième en organza. Ce dernier est un peu transparent et permet de faire "gonfler" légèrement la jupe
 la partie inférieure de la robe: la jupe.
 un volant du jupon d'organza

Ce vocabulaire sera réemployé régulièrement au gré des opportunités. Le plus souvent, ce sont les élèves eux-mêmes qui aimant réutiliser des mots nouveaux relèvent ce qu'ils ont entendus (détails d'habillement de la maîtresse ou des élèves).

Cela devient donc aussi un exercice d'observation qui aiguise le regard aux petites choses (que les élèves utiliseront à propos en lecture au fur et à mesure de notre progression, afin de repérer les petites variations des lettres  comme par exemple c/e, f/t, n/m, u/n, o/e...)

CHANT: "Sur le pont du Nord... ", "J'ai descendu dans mon jardin".

POÉSIE: "Je suis grand(e) de  Frédéric CAUMONT, "Carré" de Archimède.

dimanche 21 septembre 2014

Semaine 3 - mercredi 17 septembre (photo à venir...)


Lecture DELILE : "è, ê" de "chèvre et tête" en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.
lecture individuelle de la page. Nous y reviendrons plusieurs fois afin que tous les élèves fassent bien la distinction entre les accents.
Rappel: pour se préparer à lire nous disons toujours ce que nous allons faire: "Le doigt montre à l’œil ce que la bouche doit lire".

PRÉPARATION À L'ÉCRITURE :  Voir  la vidéo d'Isabelle Staffalo >>>
Révision de lettres connues: i, n, u, m et des enchaînements ni, nu, mi, mu, uni, muni.



ÉCRITURE-LECTURE CUISSART : Le "o" de "Olive", écriture du "o" (voir le site de la méthode)
tracé du "o": pour le moment il apparaît "anguleux", mais il s'arrondira avec la pratique car l'important est que les élèves comprennent bien la chronologie du geste:
1: demi-cercle comme un "C"
2: verticale qui monte pour refermer le demi-cercle
3: petite queue "qui sourit" (c'est une petite canne à l'envers qui fait penser à un sourire)...

Nous apprenons à enchaîner "n" avec "o" et "m" avec "o". La grande nouveauté et qu'il est obligatoire de lever le crayon

ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP):
manipulation avec des pièces de monnaies: reconnaître les pièces de 1c et 2c, comprendre qu'une pièce de 2c, c'est la même chose que 2 pièces de 1c car 1c+ 1c = 2c.
payer 3 centimes avec des pièces de 1c et de 2c. La maîtresse fait faire plusieurs manipulations du type du jeu de la marchande (j'achète 1 jeton à 1c, j'ai 3c dans mon porte-monnaie, combien restera-t-il

le "4"
Présentation du nombre 4
Sur l'ardoise: tracé du 4: une oblique qui descend, une horizontale vers la droite et une verticale qui descend, en coupant la ligne horizontale.
manipulation avec la balance de Roberval

GÉOMÉTRIE:sur le cahier d'entraînement, nous dessinons des carreaux et repassons les ligne 1, 2, et 3.


LEÇON de CHOSE: L'épisode d'Hermès nous permet de reparler de l'huile d'olive qui est extraite grâce à un moulin à huile
(moulin à huile de Toujane)


Vocabulaire: Hermès épisode 11


POÉSIE: "Je suis grand(e)" de CAUMONT
DESSIN: une paire de lunettes, le nombre 4.
Nous dessinons 4 carrée, chacun est colorié de manière à montrer que
1+1+1+1 = 4
1+3= 4
3+1 = 4
2+2 = 4

Nous dessinons aussi un escalier de 4 marches. A chaque fois qu'on monte une marche, on en a monté 1 de plus, c'est une autre manière de comprendre que 1+1 font 2 parce qu'on une marche, puis une autre marche en partant du sol. De même si on monte 1 marche puis 2 autres marches d'un seul coup, on arrive sur la marche 3, alors on peut écrire 1+2 = 3.
En utilisant l'autre côté de l'escalier, on redescend des marches et cette fois-ci cela correspond à l'idée qu'on "enlève". Ainsi si on est sur la marche 4 et qu'on descend une marche, on a une marche de moins qu'auparavant, on arrive sur la marche 3 (la troisième). Cela correspond à 4 -1 = 3

Semaine 3 - mardi 16 septembre (photos à venir...)


Lecture DELILE : Découverte de la page "è, ê" comme dans "chèvre et tête" fonctionnement de la méthode.

Rappel: l'accent grave descend vers le grave, de même la bouche s'ouvre (la mâchoire s'abaisse) pour faire le son "è": bouche ouveeeeeerte pour le "è"
l'accent aigu monte vers l'aigu (la bouche est plus fermée, les lèvres se rapprochent): bouche ferméééée pour le "é"

Rappel: pour se préparer à lire nous disons toujours ce que nous allons faire: "Le doigt montre à l’œil ce que la bouche doit lire".

PRÉPARATION À L'ÉCRITURE :  Voir  la vidéo d'Isabelle Staffalo >>> 
Révision de lettres connues: i, n, u, m et des enchaînements ni, nu, mi, mu, uni, muni.

ÉCRITURE-LECTURE CUISSART : Le "o" de "Olive", écriture du "o" (voir le site de la méthode)
tracé du "o": pour le moment il apparaît "anguleux", mais il s'arrondira avec la pratique car l'important est que les élèves comprennent bien la chronologie du geste:
1: demi-cercle comme un "C"
2: verticale qui monte pour refermer le demi-cercle
3: petite queue "qui sourit" (c'est une petite canne à l'envers qui fait penser à un sourire)...

Copie de tout ce que nous savons écrire puis lecture de ce que nous avons écrit.
RAppel:Tout ce qui est écrit doit être relu, à voix haute, individuellement et vérifié par la maîtresse ou le parent qui fait travailler.


SYLLABATION: dans le cahier des 1ÈRES DICTÉES
Étape 2 n° 5: 2ème ligne.

Les mots sont écrits au tableau et lus par la maîtresse. Collectivement les élèves  syllabent chaque mot, d'abord en tapant dans leurs mains, puis en comptant les syllabes avec leurs doigts. Enfin, ils récapitulent en disant " Dans le mot X, il y a Y syllabes, 1ère syllabe: ..., 2ème syllabe:... (jusqu'à épuisement du nombre de syllabes). Puis ils entourent chaque syllabe en la prononçant sur le cahier. Nous remarquons que le nombre de lettres est très variable d'une syllabe à l'autre.

ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "3" (fin)
manipulations par les élèves avec leur  "balance de Roberval"
écriture des chiffres 0, 1, 2, 3

GÉOMÉTRIE: repasser les lignes horizontales des carreaux en alternant la ligne du "plafond", la ligne du "sol".
Sur le cahier d'entraînement: Nous dessinons 2 lignes de carreaux et traçons dans l'une une oblique qui monte pour rappeler l'accent aigu et dans l'autre une oblique qui descend pour rappeler l'accent grave.

LEÇON de CHOSE: L'olive fruit de l'olivier qui donne de l'huile comme la noix que nous avons étudié un peu auparavant.

Vocabulaire: Hermès épisode 10

CHANT: "J'ai descendu dans mon jardin... "

POÉSIE: "Je suis grand(e) de CAUMONT

jeudi 18 septembre 2014

semaine 3 - jeudi 18 septembre


Lecture DELILE : Découverte: Le "s" de "souris". en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.




Dans le livre, la ligne bicolore est lue en épelant chaque lettre, c'est à dire que l'élève dit le son de chaque lettre avant de les assembler pour lire la syllabe; ssss-iiiii: si...etc.
les syllabes écrites en noire, sont lues directement. En cas de difficulté, l'élève repasse par l'épellation pour pouvoir lire la syllabe.

Révision du "è, ê" de "chèvre et de tête". Lecture individuelle par tous les élèves.


Rappel: pour se préparer à lire nous disons toujours ce que nous allons faire: "Le doigt montre à l'oeil ce que la bouche doit lire".

PRÉPARATION À L'ÉCRITURE :  Révision le haut, le bas, la gauche, la droite, devant, derrière, etc. Voir  la vidéo d'Isabelle Staffalo >>>
Nous continuons à nous exercer à enchaîner "n" avec "o" et "m" avec "o"


ÉCRITURE-LECTURE CUISSART : Le "o" de "Olive", écriture du "o" (voir le site de la méthode)
Après avoir écrit les syllabes et mots que nous connaissons et que les élèves ont lues au tableau avant de les écrire). Ils relisent ce qu'ils viennent d'écrire.
La maîtresse fait remarquer que si on a lu au tableau ce qu'on doit copier sur l'ardoise, il n'est plus nécessaire de regarder le tableau pour écrire la syllabe.
Ex: si je lis "no" au tableau, puisque je suis capable de le lire, je sais avec quelles lettres cette syllabe s'écrit. Il suffit de répéter ce qu'on vient de lire pour entendre les sons qu'on doit écrire.

RAppel:Tout ce qui est écrit doit être relu, à voix haute, individuellement et vérifié par la maîtresse ou le parent qui fait travailler.


SYLLABATION: dans le cahier des 1ÈRES DICTÉES
Étape 1 n° 5
Les mots sont écrits au tableau et lus par la maîtresse. Collectivement les élèves  syllabent chaque mot, d'abord en tapant dans leurs mains, puis en comptant les syllabes avec leurs doigts. Enfin, ils récapitulent en disant " Dans le mot X, il y a Y syllabes, 1ère syllabe: ..., 2ème syllabe:... (jusqu'à épuisement du nombre de syllabes). Puis ils entourent chaque syllabe en la prononçant sur le cahier. Nous remarquons que le nombre de lettres est très variable d'une syllabe à l'autre.

ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "1" (suite)
La maîtresse présente la balance de Roberval
manipulations avec la balance pour rappeler que l'équilibre de la balance indique qu'il y a la même chose sur les 2 plateaux. La position verticale de l'aiguille indique que les 2 plateaux contiennent la même quantité, de la même manière l'horizontalité des plateaux montre cette égalité.

Dès qu'il y a un déséquilibre, cela veut dire qu'un plateau contient "plus" (+) qu'un autre, donc l'autre en contient "moins" "-" 

 rappel de la notation des signes "=", "+", "_" et de leur signification par des exercices de manipulation faites par la maîtresse que les élèves transcrivent sur leur ardoise.
"+" signifie qu'on ajoute.
"-" signifie qu'on enlève.
"=" signifie qu'il y a la même chose des 2 côtés, donc équilibre des plateaux de la balance.

notion de quantité: "beaucoup" et "1"
écriture du chiffre 1 sur l'ardoise.

GÉOMÉTRIE: mettre 1 point au centre du carreau, un carreau sur 2.


Initiation à l'Histoire: La ligne du temps : les élèves sont familiarisés avec la ligne du temps quotidienne. La maîtresse explique qu'on peut imaginer que cette même ligne représente 7 jours (il faut la couper en 7 morceaux) soit une semaine, puis répète l'analogie avec le mois, l'année et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on puisse représenter l'époque très ancienne où vivaient les grecs anciens qui nous parlent d'Hermès et des dieux de l'Olympe.
Désormais la ligne traverse tout le tableau. La maîtresse marque quelque repère: l'an 0, l'an 2012, l'an 2008 = année de naissance des CP, l'an 1 000 qui scinde notre ère en deux, puis l'an 500 et l'an 1500 ; enfin les repères de naissance des parents, grands-parents, arrières-grands-parents. Pour finir, l'époque à laquelle vivait les hommes pré-historiques. 


montrer tempus fugit et dire que les hommes Pré historiques sont à 3 km de nous, donc très loin.
avec le travail précédent, ils peuvent comprendre que ni eux, ni moi, ni leurs grands-parents ne peuvent les avoir connus...


Les repères montrant la naissance des élèves, de leurs parents, de leurs grands parents. La réglette représente la fenêtre de vie (un peu moins de 100 ans) (voir l'article Tempus Fugit
Le chevauchement des générations (voir l'article Tempus Fugit et "la fenêtre de vie)


 Les hommes pré-historiques. Que nous imaginons sur la ligne du temps

Vocabulaire: Hermès épisode3

CHANT: "Sur le pont du Nord... "

POÉSIE: "Je suis grand(e) de CAUMONT

DESSIN: un soleil au centre de la page de garde de notre cahier de poésie, dont 8 rayons partent en étoiles (2 rayons verticaux, 2 horizontaux, et 4 obliques). Chaque quartier entre 2 rayons est colorié au crayon de couleur en changeant de couleur à chaque fois.