Lecture DELILE : .
Découverte du "j" de "Jumelles" en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.
Nous connaissons maintenant 3 consonnes que nous pouvons associer aux voyelles connues (on les appelle voyelles, car elles ont de la voix à elles toutes seules, tandis que les "con-sonnes" sont les lettres qui ne peuvent que "sonner avec" une voyelle).
Au tableau, la maîtresse écrit des syllabes composées des lettres connues (consonnes en bleu, voyelles en rouge, comme dans le livre). Lecture collective.
Pour aider à la lecture et éviter que les élèves ne "lisent" sans réellement analyser ce qu'ils voient, elle leur demande de prendre le temps de bien regarder la première lettre avant de la prononcer. Pour accentuer ce "temps de pause", elle utilise un des procédés de la méthode Jeannot (Merci à Isabelle Staffalo!) à savoir souligner chaque lettre au moment où on la déchiffre, puis souligner à nouveau sans interruption la syllabe en la lisant, cela aide les enfants à comprendre que pour lire un syllabe et donc des mots, il faut lier les sons entre eux les uns après les autres.
Cela donnera: m-i; mmmmiiiiii (voir photo dans la rubrique écriture-lecture). Nous faisons durer les lettres, pour bien les entendre l'une après l'autre. La lecture imbrique les notions d'espace (ordre d'écriture des lettres) et le temps (ordre des sons correspondant à l'ordre des lettres écrites)
Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples :
1.) Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !
2.)
Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte
et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au
même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier
entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières
semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.
3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une série de mots qu'à la longue il finirait par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).
4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.
5.)
déchiffrer le
plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se
déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons
l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec
la lecture courante...
6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)".
7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.
6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)".
7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.
PRÉPARATION À L'ÉCRITURE : Voir la vidéo d'Isabelle Staffalo >>>
la lettre "r" de "voituRE": Une oblique qui monte, une petite tête qui dépasse (un tout petit peu) de la ligne 1, une horizontale qui repasse la ligne 1, on tourne pour descendre une verticale qui touche la ligne 0 pour finir par une canne à l'envers.
Nous nous exerçons à dessiner le "r" en grand, puis rapetissons le format. Puis après avoir dessiné le lignage Seyès sur l'ardoise, la maîtresse montre comment placer correctement le "r" (voir ci-dessous).
ÉCRITURE-LECTURE CUISSART : Révision: Le "r" de "voituRE",
écriture: révision de l'enchaînement du "o" avec "r"
lecture: sur l'ardoise, les élèves écrivent les syllabes, ir, ur, or. Ils les lisent en soulignant ce qu'ils lisent: d'abord l'épellation ils soulignent chaque lettre lue), puis la lecture de la syllabe (ils soulignent la syllabe de gauche à droite, marquant le sens de la lecture).
Découverte selon les principes de la méthode du "a" de "Âne".
écriture de la lettre "a": qui sait dessiner un "o" sait faire un "a": la canne à l'envers du "a" est en bas, celle du "o" est en haut.
Demi-cercle vers la gauche, une verticale qui monte, puis une verticale qui descend, une canne à l'envers. (lignage Séyès dessiné sur l'ardoise pour placé le "a")
POUR LIRE LA SYLLABE "MA"
Épellation: m-a
Lecture: mmmaaaa
Pour lire le mot "mari":
épellation de la 1ère syllabe: m-a (soulignées en blanc)
lecture de la première syllabe: mmmmaaaa (souligné en blanc) (il faut bien s'en rappeler afin de pouvoir relire le mot en entier à la fin du déchiffrage du mot complet).
épellation de la 2ème syllabe: r-i (souligné en bleu)
lecture de la 2ème syllabe: rrrriiiii (souligné en bleu)
Lecture du mot entier: mmmaaarrrrriiii (souligné en rouge)
Le fait de souligner aide les élèves qui en ont besoin à fixer leur attention sur ce qu'ils lisent, en effet souligner peut paraître plus "concret" que seulement "suivre avec le doigt.
SYLLABATION: dans le cahier des 1ÈRES DICTÉES
Étape 2 n° 7: 2ème ligne.
Les mots sont écrits au tableau et lus par la maîtresse. Collectivement les élèves syllabent chaque mot, d'abord en tapant dans leurs mains, puis en comptant les syllabes avec leurs doigts. Enfin, ils récapitulent en disant " Dans le mot X, il y a Y syllabes, 1ère syllabe: ..., 2ème syllabe:... (jusqu'à épuisement du nombre de syllabes). Puis ils entourent chaque syllabe en la prononçant sur le cahier. Nous remarquons que le nombre de lettres est très variable d'une syllabe à l'autre.
En comptant les lettres des syllabes, la maîtresse fait le parallèle avec le calcul et le nombre de fois.
ex: racine: 3 fois 2 lettres (2+2+2)
Grammaire: La leçon "a" de "Âne" du livre Cuissart nous permet d'une part de se rendre compte que dès qu'on lit, ne serait-ce qu'un mot, notre cerveau, notre esprit cherche immédiatement à se représenter ce que c'est. C'est ce qui nous permet de comprendre ce que l'on lit, aussi modeste soit ce qui est lu.
Ainsi, nous nous essayons à nos premières analyse grammaticale, en nous demandant quelle catégorie de mot sont les mots ami et mari.
Lorsqu'on les lit, notre esprit ne peut imaginer que des personnes. Ces mots sont donc les "noms" qui permettent de désigner et de parler de ces personnes, même si elles ne sont pas là. On dit que ami et mari sont des noms de personnes parce qu'en les prononçant, ils désignent des personnes.
Aussi, nous rangeons ces mots dans la "maison des noms": l'hexagone. (2 murs, 1 toit et 1 cave)
Révision de la "multiplication" (que nous abordons sous la forme "nombre de fois").
Manipulation avec les cubes et écriture sur l'ardoise du calcul correspondant.
ex: prenez 2 fois 1 cube dans votre banette.
Les élèves prennent 2 fois de suite 1 seul cube à la fois. Sur l'ardoise ils écrivent ce qu'ils ont fait: 2F1=2
ce qu'ils ont fait (prendre 2 fois 1 cube dans la banette) aurait aussi pu s'écrire avec le calcul 1+1=2
dans ce calcul, la maîtresse fait observer qu'on voit 2 fois le nombre 1, c'est une manière de vérifier que cela raconte la même histoire que 2F1.
Plusieurs autres manipulations sont faites: prenez 2 fois 2 cubes, prenez 3 fois 1 cube...etc
à chaque fois, la somme correspondante est écrite pour faire le parallèle avec le nombre de fois.
Découverte du nombre 5 comme quantité: manipulation avec les cubes, dessin d'objets groupés par 5 (fleurs, billes, doigts de la main...). Déjà les élèves cherchent à grouper pour compter plus vite.
Ainsi, lorsque la maîtresse demande de dessiner 5 sucettes, un élève propose: "on peut mettre 2 sucettes, encore 2 sucettes et puis 1 sucette toute seule. La maîtresse fait écrire le calcul correspondant: 2+2+1 = 5 en disant "2 et 2 font 4; 4 et 1 font 5"
La maîtresse fait référence au rangement des bons points, et en parlant des bûchettes montre comment on peut les grouper pour savoir sans les compter une par une qu'il y en a 5: les positionner en forme de carré, puis mettre la dernière bûchette dans le carré ainsi formé en oblique. Ou encore, aligner 4 bûchettes verticalement et mettre la cinquième en oblique barrant les 4 premières.
Cahier de calcul LIGEL
Exercice n°3 page 1: les 2 premières colonnes: les calculs sont lus, puis nous imaginons les histoires qui peuvent les illustrer. Nous utilisons les doigts cette fois-ci pour vérifier nos calculs.
Nous comptons de 2 en 2 de 0 à 4 et de 4 à 0. La maîtresse utilise le chat sautant les marches d'escalier en montant et en descendant.
GÉOMÉTRIE: exercice 3 page 2
LEÇON de CHOSE: l'âne.
Vocabulaire: Hermès épisode 17 (cliquez sur le lien pour accéder au site dédié)
CHANT: "Sur le pont du Nord... ", "J'ai descendu dans mon jardin", nous continuons d'apprendre "Il pleut, il pleut, bergère..."
POÉSIE: "Je suis grand(e) de Frédéric CAUMONT, "Carré" de Archimède, "Odelette d'"Henri de Régnier".
DESSIN: rappel de l'hexagone (la figure qui a 6 angles, 6 côtés), car "hexa" en grec ancien veut dire 6. Nous l'utiliserons en grammaire pour en faire la maison des noms de personnes, d'animaux (et plus tard de choses).