jeudi 22 octobre 2015

mardi 13 octobre


  ÉCRITURE-LECTURE CUISSART :  Nous révisons les sons des dix lettres étudiées.
 Les élèves prennent de l'assurance.


ÉCRITURE : sur l'ardoise de la lettre "d" des syllabes di, du, di, do, da, ad
Copie de quelques mots de la leçon à partir de la leçon du livre.

Nous continuons à épeler (très utile lorsqu'on n'arrive pas à lire directement une syllabe).
(Voir détail des tracés en annexe du livre).  




Nous découvrons le "é" de "école" et lisons la leçon jusqu'à "opéré".

La maîtresse attire l'attention sur la présence d'un signe (l'accent aigu) au dessus de la lettre "e". Il est très important d'y prêter grande attention, car c'est la présence de signes comme celui-là qui nous permet de savoir comment prononcer le bon son des lettres.
Au tableau, la maîtresse écrit une succession de "e" et "é" et fait lire individuellement cette ligne à chaque élève. Cet exercice permet d'attirer l'attention desé lèves qui ont encore du mal à percevoir les petites différences comme "pertinentes".

Pour le procédé, se reporter à http://cuissart2.blogspot.fr





 LECTURE DELILE : Révision collective de toutes nos lettres étudiées ; Lecture en chœur, à voix haute de toute la page du "m de mouton". Lecture individuelle de la page en cours (toute la classe).
Sur son carnet de bord, la maîtresse note quotidiennement les progrès individuels de chacun.
La maîtresse présente la manière de lire ensemble les deux lettres "ou". A partir de maintenant, il faudra toujours être attentif à la voisine qui suit la lettre "o".
Exercice de lecture au tableau pour s'exercer à repérer la voisine de "o" dans des syllabes.


ARITHMÉTIQUE : Page 18
La boulangère et sa boutique.
Le palefrenier (celui qui s'occupe et prend soin des chevaux à l'écurie) 
Les élèves répondent aux questions que posent la maîtresse en prenant soin de faire des phrases complètes.
Nous voyons ainsi que 3 pains et 3 pains font 6 pains qu'on peut aussi écrire sous forme de multiplication (répétition à l'identique, ou encore ajout de la même quantité plusieurs fois) que nous avons déjà évoquée à maintes reprises.
 3 x 2 = 6 (3 pains multipliés 2 fois font 6 pains)


 On peut écrire le même calcul pour parler de la fenêtre du couloir:  
On voit 2 colonnes de 3 carreaux.
Mais si nous regardons cette fois les lignes de carreaux,  nous remarquons, qu'il y a 3 lignes de 2 carreaux. En calcul nous écrirons cela 2 x 3 = 6 (2 carreaux multipliés 3 fois font 6 carreaux).
Ainsi, le résultat obtenu est le même que pour 3x2, mais la manière de l'obtenir est différente.

Avec des carrés de chocolat c'est très clair.
3x2 c'est 3 carrés de chocolats répétés 2 fois. On pourrait donc donner 3 carrés de chocolat à 2 enfants dans cette histoire.

2x3, c'est 2 carrés de chocolats répétés 3 fois. On pourrait ici donner 2 carrés de chocolat à 3 enfants.
Il y a autant de chocolat dans une histoire que dans l'autre, mais le nombre de bénéficiaires change ainsi que la quantité de chocolat qu'ils pourront manger!
Cela nous aidera plus tard à nous initier à la division.



Les 3 premières colonnes de calcul, en bas de la page. La maîtresse interroge les élèves tour à tour pour lire le calcul et en donner la réponse.

LEÇON DE CHOSE : Dégustation du pain façonné et cuit la veille.
C'est l'occasion de revoir le vocabulaire lié au pain: la croûte craquante et dure, la mie moelleuse et blanche. Les miettes après avoir coupé la miche en tranches
 


ANALYSE : notre toute première analyse.

"Telle que nous la concevons, l'analyse est un des exercices les plus propres à provoquer l'attention, à susciter la réflexion, à exercer le jugement, le raisonnement, la sagacité de l'enfant : elle contribue ainsi, et pour une large part, à la culture générale de l'intelligence et au développement régulier des facultés. Avant de faire une montre, l'apprenti horloger a dû en démonter plusieurs, seule méthode qui lui permette de bien connaître la nature des rouages, leur agencement, leur fonctionnement. Quand notre écolier a, lui aussi, "démonté", c'est à dire "analysé", les propositions et les phrases, il en a compris tout le "mécanisme" et il est prêt à en composer d'autres. il reconnaît, si on l'y aide un peu, la variété des procédés employés pour rendre les finesses du langage, et se prépare peu à peu, par instinct d'imitation, à les appliquer lui-même."  

Professeur au Lycée Condorcet et auteur pour le Cours Hattemer (1947 et encore utilisés aujourd'hui) de manuels d'une qualité remarquables
Sachons Analyser, une méthode facile et complète pour les Petits et les Grands.
— 100 dictées pour la dixième, choisies, expliquées et commentées
— 100 dictées pour la neuvième, choisies, expliquées et commentées
— 100 dictées pour la huitième, choisies, expliquées et commentées
— 100 dictées pour la septième, choisies, expliquées et commentées
— Conjuguer... un plaisir !
  
 Au tableau, la maîtresse écrit "madame rira {à} midi.
Cette phrase est composée de quatre mots et d'un point. Une phrase se termine toujours par un point.
Le premier mot est un nom de personne. Le second mot dit ce que fait cette personne. C'est un verbe. Un verbe est un mot qui dit souvent que l'on fait quelque chose.
C'est le roi de la phrase et c'est lui que nous rechercherons toujours en premier lieu.
Une fois identifié, nous le plaçons dans sa maison (un rectangle couché). Puis nous lui poserons une première question, toujours la même : Qui est-ce qui rira ? Un petit bras partant du rectangle couché et assorti d'un point d'interrogation matérialisera cette première question.
La réponse à la question est "madame". Ce mot est un nom de personne que nous représenterons par un hexagone accroché au petit bras qui le relie au verbe.

Plus tard, cet exercice d'analyse devenant quotidien, les élèves le réaliseront d'abord sur l'ardoise, puis sur leur cahier de classe.
http://cuissart2.blogspot.fr/2012/08/initiation-la-grammaire.html