mardi 11 novembre 2014

Semaine 11 - lundi 10 novembre


Lecture DELILE : lecture collective: révision: "un-est"
découverte: "p" de pomme.
explication du vocabulaire.
Chaque phrase lue fait l'objet d'un travail sur la compréhension, d'abord sur le vocabulaire, ensuite sur le contexte.
Exemple: Une jolie péniche passe sur la rivière.
Quand bien même le mot péniche serait inconnu. Si "cela" passe sur une rivière, il y a de forte chance que ce soit une sorte de bateau. Cela ne donnera pas sa forme, mais cela permet d'évoquer ce que nous venons de lire: on "voit" un bateau qui passe sur une rivière. On peut en déduire aussi qu'on est au bord de l'eau.
On voit qu'avec une seule phrase, on peut évoquer déjà beaucoup de choses:
pas seulement ce dont on parle: la péniche qui est jolie, la rivière...
mais le décor: les bords d'une rivière qu'on peut imaginer librement bordé d'arbres ou de prés, une belle journée ensoleillée ou non etc...
les bruits: moteur de la péniche, des oiseaux dans le ciel, un chien qui aboie... tout ce qui n'est pas dit est possible...
les odeurs: c'est un peu plus difficile et rejoins souvent une expérience vécue...

La maîtresse rappelle que la récompense de nos efforts en lecture c'est de "voir dans notre tête" ce que l'on lit. Elle rappelle qu'on est libre aussi d'ajouter autant de détail qu'on souhaite si ça n'est pas écrit. En revanche, on ne peut pas inventer ou changer ce qui est écrit.
Ainsi, dans cette phrase, on peut imaginer la péniche de la couleur qu'on veut, car ce n'est pas dit (la réalité nous montrera le plus souvent un bateau à la coque noire), mais on n'a pas le droit de la faire voguer sur la mer ou un lac car ce n'est pas ce qui est écrit.


ÉCRITURE-LECTURE CUISSART : Étape 15: leçon de révision.
explications du vocabulaire, vérification de la compréhension de ce qui est lu.
C'est l'occasion de s'apercevoir que le vocabulaire étudié, s'il n'est pas revu s'oublie aussi vite qu'il a été appris (ex: panade).

écriture: révision du tracé du "t"

COPIE: sur le cahier d'entraînement de quelques expressions en syllabant puis épelant chaque mot.
  • Nous comptons le nombre de mots,
  • syllabons chacun et pour les écrire nous épelons chaque syllabe.
  • Pour acquérir une bonne orthographe, il est important d'être conscient de ce qu'on écrit:
Un moyen est de "se dicter" ce qu'on écrit d'abord à voix haute, puis avec l'expérience, on chuchotera pour finir par se parler dans sa tête. Cette capacité n'est absolument pas innée, elle s'apprend.
En outre, pour bien écrire tant orthographiquement que grammaticalement, il est nécessaire de comprendre ce qu'on est entrain (ou veut) écrire.


Cette copie est aussi l'occasion de s'initier à la coupure des mots en fin de ligne:  pour le moment nous apprenons qu'il suffit de couper le mot à la fin d'une syllabe (nous verrons les autres cas quand ils se présenteront).

  • Puis lecture de la copie



ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "8"

Nous découvrons la quantité 8.
Sur l'ardoise:
Écriture du chiffre 8: Nous commençons par tracer un S majuscule, puis il faut remonter en faisant les gestes à l'inverse. Si c'est trop difficile, la maîtresse indique qu'il faut remonter en oblique, vers le début du 8. Puis lorsque c'est bien réussi, il faut arrondir le tracé en faisant le geste d'une canne à l'endroit d'abord, puis une canne à l'envers en remontant comme l'oblique précédente.

En cas de difficulté, un principe à garder à l'esprit est de décomposer la difficulté en petites étapes composées de choses connues: pour le 8: d'abord un S, puis une oblique qui monte, une fois le geste de l'oblique comprit, on la remplace par une ligne composée de 2 gestes connus: canne à l'endroit puis canne à l'envers qui suivent l'oblique qu'on a appris à faire auparavant.

C'est comme une bouchée trop grosse qu'on découperait en bouchée plus digeste.

La maîtresse dessine des pions, les élèves les reproduisent sur l'ardoise et écrivent le nombre correspondant en dessous.


Nous comptons de 2 en 2 de 0 à 8
Puis de 0 à 8 (en ajoutant 1) et de 8 à 0  (en enlevant 1), c'est ce qu'on appelle compter à rebours.

CAHIER DE CALCUL LIGEL

Exercice n°5 page 3: les 4 colonnes, en plusieurs fois sur la journée: les calculs sont lus, puis nous imaginons les histoires qui peuvent les illustrer. Nous utilisons la balance de Roberval pour aider à comprendre le raisonnement de ces opérations. En effet ce sont des opérations "à trous".
ex: 4 = 6 -...


Dans le plateau de gauche nous posons 4 cubes, le signe = nous indique que la suite sera sur le plateau de droite puisqu'on veut un équilibre entre ce qui est à gauche du signe et ce qui est à droite.
On continue de lire et on voit  "6". Certains élèves veulent ajouter 6 cubes, mais le signe = rend cette action impossible donc c'est bien que les 6 cubes doivent être placés sur le plateau de droite.
4 = 6, ce n'est pas vrai, c'est la raison pour laquelle le signe "-" suit juste après: il faut enlever des cubes pour qu'il n'en reste que 4 afin d'obtenir l'équilibre demandé.
Pour qu'il reste 4 cubes sur le plateau de droite, on doit enlever 2 cubes (parce que 6, c'est 4+2, donc si je veux 4 cubes, je dois en enlever 2 ) donc on peut compléter l'opération: 4 = 6 - 2


GÉOMÉTRIE: exercice 2 page 4

Tracer un triangle dans un carreau.




LEÇON de CHOSE: le canal, l'écluse, la péniche.
Notre lecture Delile, nous permet de nous rappeler ce qu'est une péniche: c'est un très long bateau qui navigue sur les rivières, les fleuves, les canaux, mais jamais en mer.

L'écluse est comme un ascenseur qui aide les bateaux à descendre les cours d'eau. La maîtresse explique le système des portes qui s'ouvrent et se ferment pour que l'écluse (l'ascenseur) se remplisse ou se vide au besoin.
Encore un bel exemple de l'ingéniosité humaine.

Vocabulaire: Hermès épisode 33 (cliquez sur le lien pour accéder au site dédié)


POÉSIE: "L'Écureuil et le Feuille".


DESSIN: une frise sur le cahier d'entraînement.
Le repérage dans l'espace d'un carreau n'a rien d'évident: il y a ce qui est dessiné, et il y a ce que les élèves perçoivent.
Ici, le triangle "remplit" le carreau, car chaque oblique par d'un coin inférieur et monte vers le sommet placé au milieu de la ligne 0 du haut (ou du bas, à cause de l'alternance).


Certains élèves voient bien le triangle, mais ils ne réalisent pas où sont placés les sommets, aussi, le triangle sera souvent plus petit, car ils n'ont pas conscience clairement de la manière dont ce place le triangle dans chaque carreau, tant qu'ils ne l'ont pas eux-mêmes formulé avec leurs propres mots.

C'est la raison pour laquelle la maîtresse mets des mots sur les gestes qu'elle montre. En effet, voir ne suffit pas, il faut mettre des mots dessus. (Voir Elisabeth Nuyts)
"Je place un point au milieu de la ligne 0 du haut du carreau, puis je pars du coin en bas à gauche, je monte vers la ligne 0 du haut pour toucher le point que j'ai dessiné, je descends vers le coin en bas à droite du carreau pour terminer le triangle."
Les explications ne suffisent pas toujours, car entendre, ne veut pas dire comprendre, aussi la maîtresse invite ceux qui n'y arrivent pas  à dire à voix haute ce qu'ils doivent faire:
"Je pose mon crayon dans le coin en bas à gauche du carreau, je trace une oblique qui monte vers la ligne en haut du carreau, je touche le point...etc"
Cela suffit le plus souvent à ce que les élèves parviennent à réussir l'exercice. Parler est indispensable. Plus tard, on ne cesse pas de parler, c'est juste que notre voix demeure à l'intérieur, c'est "notre petite voix"...