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mardi 7 avril 2015

Lecture Delile "y" qui se lit comme "ii" (2i) entre 2 voyelles

"y" qui se lit comme "ii" entre 2 voyelles.

  • la maîtresse explique que cette lettre que nous connaissons déjà et qui se lit comme un "i" se lit comme "ii" (2 i qui se suivent) lorsqu'elle est entre 2 voyelles.
  • ex: rayure: La maîtresse montre aux enfants les 2 branches du "y" qui font penser chacune à un "i" sans point. Ainsi la première branche sera le premier "i" qui s'unira avec le "a" pour faire "ai" et la deuxième branche sera le deuxième "i" qui suivi du "u" se lira "iu".
  • De même pour le mot "rayon": la maîtresse montre que le "y" est entre 2 voyelles (a et o) cela se lit: ai-io. Pour le mot rayon: le y est suivi du groupe de lettres "on" donc nous lirons "rai-ion"

samedi 28 mars 2015

"œu" de cŒUr...

Delile: nous étudions la page du "eu, oeu"
La maîtresse rappelle que nous connaissons déjà "eu" de EUrope, vu plus tôt dans le trimestre. Il est utilisé pour qu'à l'intérieur d'une syllabe "e" ne se lise pas "è".
ex: pEUr, sans le "u" qui accompagne "e", "pEr" qne pourrait se lire que "pèr".

"oeu": ici composé de trois lettres. Peu de mots utilisent cette manière d'écrire le son "oeu"

Ainsi, l'orthographe des mots contenant "œu", s'explique par le fait qu'un mot de la même famille contient la lettre "o" ainsi en est-il du "cœur" qui est de la même famille que le mot "cOurage" (avoir du coeur, c'est être courageux), le mot "nœud" est de la même famille que le verbe "nOuer"; en effet, le nœud est le résultat de l'action de nouer. Enfin l'Ouvrier est celui qui OEUvre c'est à dire qu'il réalise un Ouvrage. Le bœuf est un bOvidé, le vœu est de la famille du verbe "vOuer", qui veut dire promettre, c'est donc aussi une "vOlonté", l'action de "vOuloir".
Soeur vient du latin "soror" (il existe un mot en français qui serait la version féminine de la fraternité (frater veut dire "frère" en latin), la sororité qui est donc de la même famille que "soeur"

œ est appelé "e" dans l' "o", parce que le "e" touche le "o". La maîtresse fait remarquer que le "e" doit absolument toucher le "o" (voir photo)








vendredi 6 février 2015

Semaine 16 - vendredi 23 janvier (photos seulement, non exhaustif)






Calcul (Benhaïm):  écriture des nombres
3 dix et 1 unité s'écrit 31 (et s'appelle trente et un...sans insister).


 La notion d'ordre: 1er, 2ème, 3ème...

 Exercice d'application: nous dessinons sur le cahier d'entraînement: le petit cercle placé à côté du nombre nous informe qu'on ne parle pas d'abord de la quantité, mais d'abord de la place occupée.
Ce petit cercle n'est autre que le "o" qu'on trouve à la fin de "numéro".
Ainsi quand on écrit , c'est pour signaler qu'ici on parle de 4 comme numéro, donc de la place occupée.
(remarque: pour passer de la 3ème à la 4ème place, il faut ajouter 1 place, donc, on parle tout de même de "quantité").
Numéroter les marches, les barreaux de l'échelle sur lesquels le personnage s'accroche

 Ajouter, soustraire 2 dix:
2 dix et 2 dix font 4 dix (ou quarante) etc...

Dessin: nous combinons ce que nous savons dessiner: une pie, des arbres, des buissons. Nous légendons notre dessin. Les élèves proposent des titres, nous gardons: "la pie regarde les poires dans le verger".
le mot "verger" est donné par la maîtresse pour apprendre qu'un jardin qui contient des arbres fruitiers se nomme comme cela.
Pour écrire cette phrase, nous réfléchissons à haute voix, tous ensemble:
la (l-a est un article)
pie (p-i, mais on n'oublie pas la lettre "e" muette car on sait que "pie" est féminin et que souvent les mots féminins se terminent par "e"),
regarde (pas de difficulté, nous syllabons et épelons),
les (l-e-s car "e" se lit "è" à l'intérieur d'une syllabe, c'est un article qui me dit qu'il y a plusieurs choses, animaux ou personnes)
poires:la syllabation (poi-re) suffit pour écrire ce mot, mais à cause de "les", il ne faut pas oublier le "s" qui fait comprendre qu'on veut parler de plusieurs poires
dans: c'est un mot simple, il ne faut juste pas oublier le "s" muet.
le: article qui nous indique que le nom qu'il accompagne est masculin et singulier.
verger: ver (e qui se lit è)- ger ("g" qui se lit "j" parce qu'il est suivi d'un "e", "er" dont on doit se souvenir, on ne peut pas utiliser la lettre "j" car en fin de mot, c'est presque toujours "g" qui est utiliser pour faire "j").
Nous terminons par un point, pour marquer que la phrase est terminée.

Les élèves par cet exercice apprennent à réfléchir pour tout ce qu'ils écrivent en faisant appel au sens de ce qu'ils écrivent et en appliquant des règles qui sont les plus courantes: syllabation-épellation, chercher des mots de la même famille, mettre au féminin, savoir si on parle d'une ou plusieurs choses...
 Frise: cette frise permet de travailler la notion de quart et moitié, qu'on réutilisera pour l'exercice de géométrie du cahier: colorier le quart ou la moitié d'un carré.


jeudi 21 août 2014

être en mesure de choisir la bonne manière d'écrire le son "e" (ouvert ou fermé): "e", "eu" ou "oeu"?...

Bien choisir la graphie correcte lorsqu'on entend le son "e"(ouvert ou fermé) dans un mot.

Cet apprentissage ce fait petit à petit au fur et à mesure de l'année. Nous apprenons d'abord à lire:
1.la lettre "e" qui se trouve souvent à la fin des mots, sert très souvent à marquer le genre féminin des mots (noms, adjectifs).
2. le "eu" de "EUrope"(le "e" de 2 lettres, parce qu'il s'écrit à l'aide de 2 lettres), qu'on écrira le plus souvent à la fin des mots lorsqu'on veut rendre le son "eu" fermé, comme dans couragEUx. On ne pourra apprendre à le choisir à bon escient que lorsqu'on aura appris que "e" devant "x" se lit "è" (j'explique que le "x" équivaut à deux consonnes "c" suivi de "s" (ils se prononce en effet "cs"). Ainsi si on omet de choisir "eu" de Europe pour écrire "courageux", on écrira "couragex" et cela se lira "couragèx", le "u" est donc obligatoire si on veut pouvoir lire le son "e" fermé.
3. le "oeu" de cOEUr (le "e" de 3 lettres, parce qu'il s'écrit avec 3 lettres). On l'écrira pour tous les mots qui comportent un "o" dans les mots de la même famille, dont la photo ci-dessous donne un aperçu assez complet.
En effet, pourquoi "OEU" pour écrire "coeur", parce qu'il est de la famille du mot "cOurage", qui s'écrit avec un "o". Ainsi pour comprendre que "coeur" et courage parlent du même "thème", la langue française prend soin de montrer la "parenté" qui existe entre les mots.
On peut appliquer cette règle pour tous les mots qui contiennent "oeu" (Oeuf et Ovipare, soeur et "sororité" (qui vient du mot latin"soror"qui veut dire soeur) est le pendant féminin de la "fraternité".


Tout ceci ne se fait pas en un jour, mais est expliqué dès lors que les mots ont été lus soit dans Cuissart, soit dans Delile, soit rencontrés lors des lectures à voix haute faites par la maîtresse.

Cela se fait par petites touches quotidiennes en tenant bien sûr compte du stade d'avancement des élèves en lecture, en écriture. On ne cherchera pas à savoir écrire "coeur" au 1er trimestre, mais seulement quand la leçon "oeu" aura été vu dans le Cuissart ou le Delile.

Trois grands principes permettent de renforcer l'orthographe des élèves:
1. respecter la syllabation qui bien souvent suffit à écrire correctement les mots "dits" réguliers.
ex:"pa-ta-te", "é-cu-reu-il" ("eu" est obligatoire, sinon on aurait "écureil" qui devrait se lire alors "écurèil").
2. si le principe 1 n'est pas suffisant et laisse un doute, alors chercher  et tester quand c'est possible le mot féminin correspondant (nom ou adjectif) qui permettra ainsi de découvrir une éventuelle lettre finale dite "muette". On peut se souvenir d'une jolie tournure que "le masculin se prépare à accueillir le féminin, car le français est la langue de la courtoisie"  (merci à Gwenola qui se reconnaîtra...)
ex: "petit/petite ("petit" doit se préparer avec le "t" pour pouvoir former (accueillir) le féminin "petite"); boulanger/boulangère
3. si les principes 1 et 2 laissent encore un doute, chercher enfin un mot de la même famille:
ex: belle permettra de choisir la manière d'écrire le son "o" sans se tromper, on ne pourra choisir que "eau" car c'est la seule manière d'écrire le son "o" qui permet de comprendre que "beau" et "belle" sont de la même famille (du coup on saura aussi écrire beauté!)
ex2: "main" ne peut s'écrire que "ain" à cause de la lettre "a" qu'on entend dans "mAnuel" (ce qui est fait à la main).
ex3: le "croc" est croChu ou est de la même famille que "croquer" (on entend le son du "c"), donc un "c" devra terminer le mot "croc", sinon il sera impossible qu'il évoque la forme recourbée, caractéristique des "crocs" qui servent à "croquer"!
en revanche pour écrire "croquer", on est bien obligé de choisir "qu", car si on choisit d'écrire seulement le "c" , on aura alors "crocer" qu'on ne pourra pas lire autrement que "croçer", donc impossible de trouver la parenté avec l'idée de "mordre". Le "ch" est à éliminer car alors on ne saurait s'il faut lire "croquer" ou "crocher" (qui a son propre sens de "accrocher" et permettra de former "crocher"), enfin on élimine aussi le "k" car "croquer" n'est pas d'origine étrangère.


Chaque rencontre de mot (au cours de la lecture, copie, dictée, leçon de chose...etc)peut donc et doit être l'occasion de rappeler ces règles qui s'apparentent à des anecdotes, de petites histoires faites pour marquer les esprits et faciliter la mémorisation, la fixation de l'orthographe usuelle (càd donnée par l'usage) ou grammaticale, très régulière de notre langue française.
En effet, on aurait tord de croire que notre langue est truffée d'exceptions!
Elle est d'abord et avant tout très régulière de par sa logique. Notre mission d'enseignant consiste donc essentiellement à montrer cette logique qui agit si souvent et réduit les exceptions à ce qu'elles sont: des irrégularités de règles qui sont fiables à partir du moment où elles nous ont été transmises progressivement en allant du plus simple vers le plus complexe.

Il n'y a pas d'intérêt à vouloir griller des étapes. En cela nous sommes aidés dès lors que nous progressons pas à pas en suivant scrupuleusement la succession des leçons de nos manuels de lectures.