samedi 11 juillet 2015

Visiter le Château de la Roche-Guyon... dans le Parc Naturel du Vexin...



Après le site de Villarceaux, la Roche-Guyon nous projette dans le château défensif par excellence. D'un bâtiment à l'autre, nous traversons les siècles, 1000 ans nous dit-on!

La vue du sommet du donjon sur les méandres de la Seine est tout simplement bouleversante de beauté (voir plus bas)...
(cliquez sur l'image pour accéder au site)

vue du château depuis le potager




 

 







Visiter le château de La Roche-Guyon, en Val d’Oise, au cœur du Parc Naturel Régional du Vexin français, c’est s’imprégner de 1000 ans de civilisation dans l’un des sites les mieux préservés d’Île de France.
Façonné par l’histoire, du Moyen Age à nos jours, ce château étrange et mystérieux marque les esprits... Adossé à la falaise qui l’a enfanté, dominant une boucle de la Seine, il s’est développé au fil des siècles, entrecroisant avec élégance les styles architecturaux. Son donjon fortifié, curieusement posé sur la colline, domine la vallée de la Seine depuis le XIIe siècle. Il est relié à la forteresse du bas par un souterrain taillé en escalier. L’ensemble est harmonieusement enchâssé dans un écrin verdoyant. Ses écuries monumentales destinées à accueillir 99 chevaux vous charmeront et son potager-fruitier expérimental du Siècle des lumières vous étonnera par sa structure et par le projet dont il est l’objet (ouverture à partir du 1er avril).

Une magnifique journée à la campagne à une heure de Paris !
Individuels :
Adulte : 7,80 €
13-18 ans, étudiant, demandeur d’emploi : 4,80 €
6-12 ans : 4,30 €
Personne handicapée : 3,70 €
Forfait Famille (2 adultes+2 enfants) : 22 €
Forfait Famille++ (2 adultes+3 enfants) : 26 €

Habitant Communauté de communes (Sur justificatif) : 3,30 €
Enfant - 6 ans : Gratuit
Supplément visite guidée (dimanche et jour férié à 15h) : +2 €


 

l'escalier taillé à même la falaise de craie qui mène au donjon




le même escalier à l'intérieur de la falaise (troglodyte, donc), une ascension de 250 marches!


 La maquette du château qui permet de comprendre que de citadelle de défense, ce château est devenu habitation confortable au fil des siècles (en haut le donjon médiéval, en bas le château commencé sous la Renaissance)


Vue des méandres de la Seine depuis le sommet du donjon (une belle péniche passe sur la rivière... souvenir lu dans notre Delile...)
La Roche-Guyon est l’un des 152 "Plus Beaux Villages de France", le seul en Ile de France...(voir le site)




 

Idée de Sortie... Le domaine de Villarceaux dans le Val d'Oise (95) - Parc Naturel du Vexin




Le château de Villarceaux
 Vue du jardin botanique
Labyrinthe de buis... dont le but un bassin muni d'un jolie jet d'eau.
En arrière plan, les somptueux "communs".


 Un site magnifique qui mérite le détour... un parc, des panoramas époustouflants, un château XVIII entièrement meublé... une sublime promenade en famille... au milieu du Parc Naturel du Vexin, écrin d'un patrimoine historique et naturel d'une grande richesse.

La visite peut-être guidée (1h45 environ) ou libre. C'est le Conseil Régional du 95 qui finance l'entretien de ce site magnifique, ce qui permet à tout un chacun de le visiter sans bourse délier... Ne vous en privez pas!

(cliquez sur l'image pour accéder au site du Domaine)



(à coupler avec un des nombreux châteaux du Parc Naturel)

 

Le manoir


On suppose que l’histoire commence au XIe ou au XIIe siècle avec un petit châtelet en bois auprès duquel Louis VII fonde un prieuré bénédictin de femmes. L’eau joue alors un rôle clé dans la vie qui s’organise en quasi-autarcie. Un siècle plus tard apparaît la seigneurie de Villarceaux.
Au XVe siècle, un véritable château fort succède à la simple maison fortifiée des origines : le domaine fait partie de la ligne de défense frontalière du royaume de France.
À la Renaissance, il s’agrandit et devient une vaste propriété agricole et une résidence de plaisirs. Les jardins et plans d’eau sont alors redessinés selon le goût de l’époque, moins austère, influencé par l’Italie. Plus tard, sous le règne de Louis XIV, Ninon de Lenclos, maîtresse du marquis de Villarceaux, « capitaine de la meute du roi pour le renard et le lièvre », séjournera quelques années au manoir.

Les communs du manoir (XVIe siècle)

Ce sont l'un des trois éléments, avec la « tour des condamnés » (ou « tour Saint-Nicolas ») et le pavillon de Ninon, qui subsistent du château fort historique. Les communs devaient encadrer une cour fermée composée de deux petites tours à l’ouest, toujours visibles. Une partie des bâtiments abrite des ateliers d’artistes.
Les communs, reconstruits au XVIe siècle, font l’objet d’une restauration complète.

Le pavillon de Ninon (XVIe siècle)

Ce bâtiment, qui renferme d’exceptionnels décors des XVIe et XVIIe siècles, n’est ouvert qu’à de rares exceptions et pour des petites groupes de visiteurs. Renseignez-vous auprès du domaine.

La tour Saint-Nicolas et la terrasse médiévale

L’une des nombreuses sources du domaine sourd à l’intérieur de la tour. Ainsi protégée des tentatives d’empoisonnement par les assaillants, la source permettait aux habitants de résister longtemps en cas de siège. La terrasse accueille aujourd’hui un jardin de simples (plantes médicinales) et elle est ouverte aux visiteurs.

Le parterre sur l’eau (XVIe siècle)

L’un des rares exemples de « jardin sur l’eau » préservés en France. Le parterre a été rétabli par l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France. Les dessins de buis évoquent les parterres de broderies Renaissance.

Le miroir de Ninon (XVIIe siècle)

L’une des pièces d’eau d’agrément de forme régulière aménagées au XVIIe siècle.
Le « miroir » est ainsi appelé parce que le château du haut se reflète dans ses eaux alimentées par une délicate cascade.


Le château dit « du haut »

Il a été bâti au XVIIIe siècle – l’époque des Lumières – pour Jean-Charles Baptiste du Tillet, marquis de la Bussière. Héritier de la seigneurie de Villarceaux, le marquis fait démanteler le vieux château féodal et commande à l’architecte Jean-Baptiste Courtonne une grande maison de plaisance. La nouvelle demeure occupera une position dominante sur le plateau. Ses fenêtres majestueuses ouvriront sur des perspectives rayonnantes, permettant au regard de se porter des jardins à la française plantés sur les pentes du château jusqu’aux confins de l’horizon.
Depuis les terrasses, les visiteurs bénéficient d’une vue sur les jardins et la campagne du Vexin unique en Île-de-France. Ne la manquez pas !


Le vertugadin (XVIIIe siècle)

Ce lieu tire son nom et sa forme des plis resserrés des jupes à panier que portaient les femmes de l’aristocratie et de la bourgeoisie depuis le XVIe siècle. Le talus en vertugadin rattrape la différence de niveau pour arriver à la terrasse du château du haut. La vue plonge alors sur le grand étang, 530 mètres plus bas, et l’extrémité des jardins à la française. Des statues des XVIIe et XVIIIe siècles provenant de Rome (palais Altieri) et de Côme (villa d’Este) rythment la promenade.

La cour d’honneur (XVIIIe siècle)

Bornée par des communs, un pavillon pour la garde armée personnelle du propriétaire des lieux, et la chapelle dédiée à Saint-Antoine, et à Saint-Michel, la majestueuse cour d’honneur autorisait l’accès des équipages au château par le haut du domaine. L’horizon boisé est ponctué à intervalles réguliers par des sauts de loup, ou « haha ». Ces fossés creusés en bordure de propriété sont conçus pour en interdire l’accès sans masquer la vue sur le paysage comme le ferait un mur ou une clôture.

L’orangerie (XIXe siècle)

Flanquée de deux serres, l’une chaude, l’autre froide, elle permettait la culture d’oranges et de fruits exotiques pour la consommation des châtelains et de leurs invités. Les denrées étaient conservées dans une glacière souterraine toujours située dans le parc. La glace était prélevée sur les pièces d’eau puis stockée dans un mélange de paille et de terre pour l’été.