lundi 17 novembre 2014

Semaine 12 - lundi 17 novembre


Lecture DELILE :lecture individuelle: les 3/4 de la classe, chacun selon son avancement.
A ce jour, celui-ci s'échelonne selon les élèves de la page 23 à la page 53.

L'avancement théorique moyen se situe à la page 27: "t" de "Tortue et "Téo".
C'est à dire qu'à ce stade, cela permettra d'aller au bout du livre Delile d'ici à la fin de l'année.

Aussi, si on se trouve avant cette page, il est bon de donner un petit coup de collier pour rattraper le "train", mais jamais au détriment de la qualité du déchiffrage.

Pour tous les autres, il suffit de continuer vaillamment sur la lancée. Plus on lit, plus cela devient simple, car l'effort à fournir est moindre.
En revanche, si on ne pratique pas assez, les lettres ne peuvent devenir suffisamment familières et on ne peut s'appuyer sur ce qui est bien connu pour faciliter l'apprentissage des nouvelles lettres.

Exemple: si je connais bien 10 lettres, en apprendre une 11ème ne sera qu'un petit effort et les 10 premières m'aideront en plus, à assimiler la 11ème.

En revanche, si sur les 10 lettres déjà étudiées, 5 restent fragiles en déchiffrage, la 11ème viendra se rajouter à l'ensemble, ce qui fera 6 lettres mal maîtrisées, c'est donc plus de la moitié des signes qui restera difficile à déchiffrer parce que leur familiarité est insuffisante. Cela représente donc un effort considérable à faire pour tous les mots. C'est donc fatigant et peu motivant, voire décourageant. Car bien souvent, s'ajoute à cela la lenteur du déchiffrage qui rend difficile la compréhension  de ce qui est lu.

Conclusion:
Dans le 1er cas, on constate que seulement 1 lettres sur  les 11 est nouvelle, cela revient à dire que l'effort à fournir en attention, en apprentissage est dérisoire. Cela devient donc plaisant de découvrir de nouvelles lettres, donc  aussi bien souvent motivant.
Ainsi, plus on avance dans l'apprentissage, plus cela devient "simple".

Dans le 2ème cas, plus on avance, plus les difficultés s'accumulent tant qu'on ne prend pas le temps d'éliminer les fragilités. C'est la raison pour laquelle j'explique en début d'année que ce qui fait la différence en fin d'année entre un bon lecteur et un lecteur en difficulté, c'est souvent le temps consacré à se familiariser avec les lettres, donc le temps passé à lire.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est jamais trop tard, il faut juste se donner les moyens (persévérance, courage, encouragements de l'entourage).

Une autre condition qui facilite l'apprentissage de la lecture, c'est qu'on lit pour comprendre, aussi, il est indispensable de toujours prendre le temps de vérifier qu'on a compris ce qu'on a lu. C'est ce qui correspond au travail d'évocation:
Si je lis:
Une jolie péniche passe sur une rivière. 
Mon esprit doit m'emmener près d'une rivière où passe un bateau très long à la coque noire. Libre à moi d'imaginer ce qui n'est pas dit: le reste du paysage, les bruits, les couleurs, les odeurs, la saison, le temps...etc

Si l'évocation ne se fait pas, c'est qu'on n'a pas compris ce qu'on a lu, alors il faut relire pour prendre le temps d'évoquer, et se faire aider le cas échéant notamment en posant des questions sur les mots incompris.

Lecture collective: "t" de "TorTue et Téo". Nous procédons comme d'habitude.


ÉCRITURE-LECTURE CUISSART :  Révision: ÉTAPE 17 "c" de "coQ" (fin)
Explication du vocabulaire.


COPIE: les derniers mots de la leçon, sur le cahier d'entraînement. 
la copie est ensuite lue.

Nous démarrons aujourd'hui le cahier de classe, sur lequel nous travaillerons quotidiennement gardant ainsi la mémoire le travail effectué au cours de la journée. Il doit montrer la progression et le soin porté dans le travail quotidien.

 Ce cahier est différent du cahier d'entraînement en ce sens qu'il montre l'aboutissement des efforts fournis jour après jour. Le cahier d'entraînement  comme son nom l'indique sert à s'exercer mais cela ne veut pas dire qu'il y a moins d'exigence quant au soin. Une bonne habitude une fois prise ne "coûte" plus d'effort, tandis qu'une mauvaise habitude, coûtera, elle, beaucoup d'énergie pour s'en débarrasser, c'est pourquoi, le soin ne doit pas être moins grand dans le cahier d'entraînement.


Exercice d'écriture: i, n, u, uni
Dictée: ni, nu
Compter de 1 jusqu'à 8 puis à rebours (en enlevant 1 à chaque fois)
Compter de 2 en 2, puis à rebours
Dessin et frise (voir ci-dessous)



 Sur le cahier d'entraînement: nous revoyons l'écriture du "c", et son enchaînement avec les voyelles "a, o, u), de même nous révisons le tracé du "l" et son enchaînement après des voyelles.
Enfin nous nous exerçons à bien tracer les chiffres, ce n'est pas encore acquis pour tous les élèves. Il ne faut pas oublier qu'on apprend vite, mais on désapprend tout aussi vite par manque de pratique.

Sur le cahier d'entraînement: copie des mots de la fin de la leçon "c" de "coQ". Pour ce faire, nous syllabons et épelons les mots pour bien les écrire.


Rappel: Ce que nous avons fait vendredi sur le cahier d'évaluation (voir journée du 14/11)




ARITHMÉTIQUE BENHAÏM  (La bonne méthode de calcul CP): le "8" (suite)

Soustractions: calculs et manipulations avec la balance de Roberval.
Sur le cahier d'entraînement:

  • Après manipulation, nous écrivons les calculs correspondants: 8-1=7; 8-2=6, 8-3=5, 8-4=4
  • Nous dessinons les différentes manières d'avoir 8c: 4 pièces de 2c (soit 2x4 qui se lit 2 centimes multipliés 4 fois), 8 pièces de 1c (soit 1x8 qui se lit 1 centime multiplié 8 fois), 1 pièce de 5c avec 1 pièce de 2c et 1 pièce de 1c (5+2+1)
  • Nous écrivons les calculs permettant de trouver la réponse à des problèmes: 8 lapins sont dans une caisse, 2 s'échappent, combien reste-t-il de lapins dans la caisse: 8-2=6...Etc


Initiation à la grammaire: (cliquez sur le lien pour accéder directement à la partie grammaire de ce blog)
Première analyse grammaticale: Nous savons ce qu'est un verbe, un nom, l'article est le petit qui accompagne les noms et qui nous permettent de savoir s'ils sont "masculins" (font penser à quelque chose de "garçon") ou "féminins" (font penser à quelque chose de "fille") (sans insister).

Ce travail est fait collectivement afin de prendre l'habitude du raisonnement à mener.

Première phrase: adèle ira {à} rome.  (NB: le mot "à" n'est pas analysé)
deuxième phrase: rené salira le col.

Cette deuxième phrase est l'occasion d'introduire une nouvelle catégorie de mots: "le" accompagne le nom de chose "col". Ce mot est un ARTICLE, il nous renseigne sur la quantité de ce dont on parle (ici, on parle d'une seule parure), d'autres petits mots comme "les" et "des" nous font comprendre qu'au contraire il y a plusieurs personnes, animaux ou choses. (sans insister).

Enfin, l'article "le" nous donne une indication supplémentaire: c'est ce qu'on appelle le genre, c'est à dire que le nom de personne, d'animal ou de chose fait plutôt pensé à l'idée de "fille" ou de "garçon"
ex: on dit "un" col et non "une" col pour désigner la partie qui entoure le cou dans une chemise ou un t-shirt. Ainsi on dira que le nom de chose "col" est de genre masculin, parce que le mot "le" l'accompagne. Le mot "mascuclin" vient du mot "mâle". (sans insister)

Ainsi, comme l'article accompagne les noms, il sera rangé dans leur maison, l'hexagone, mais dans une pièce particulière: "le cercle".

Nous procédons ainsi: recherche du verbe, c'est le mot qui dit ce que font les personnes, les animaux ou les choses: "salira", nous le rangeons dans un rectangle qui est son "château", le roi de la phrase, le verbe loge dans un château.
Première question (qui sera toujours la même: Qui est-ce-qui salira? "rené", nom de personne, dans un hexagone relié au verbe (à gauche).
Deuxième question: qui doit permettre de répondre "col": "rené salira quoi?" col, nom de chose, dans un hexagone (relié au verbe, à droite). Le petit mot "le" est l'article qui accompagne le nom "col", nous le rangeons à l'intérieur de l'hexagone de ce mot, mais entouré d'un cercle. 
 

Nous avons procédé de même pour la première phrase: d'abord le verbe: "ira" dans un rectangle couché
1ère question: "qui est-ce qui ira? "adèle", nom de personne, rangé dans un hexagone relié au verbe, à gauche.
2ème question qui permet de répondre "rome": "adèle ira où?" "rome", nom de chose, dans un hexagone relié au verbe, à droite.

GÉOMÉTRIE: exercice 4 page 4: dessiner un Z à l'intérieur d'un carreau


Vocabulaire: Hermès épisode 36 (cliquez sur le lien pour accéder au site dédié)



POÉSIE:Nous découvrons notre nouvelle poésie, fort longue, mais que nous apprendrons petit à petit, nous aidant de gestes pour bien la mémoriser. Elle n'est pas difficile à apprendre car elle sur le principe de répéter ce qu'on connaît déjà en y ajoutant un seul élément nouveau.
Nous sommes arrivés au paragraphe "Voici le fermier.... "

Voici la maison que Jacques a bâtie.

Voici le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici la servante esseulée qui a trait la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.


Voici le vagabond qui devint l'ami de la servante esseulée qui a trait la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le bon Père qui recueilli le vagabond qui devint l'ami de la servante esseulée qui a trait la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le coq qui réveilla le bon Père qui recueilli le vagabond qui devint l'ami de la servante esseulée qui a trait la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le fermier semant son grain chez qui vivait le coq qui réveilla le bon Père qui recueilli le vagabond qui devint l'ami de la servante esseulée qui a trait la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Voici le cheval et le chien et la corne qui appartenaient au fermier semant son grain chez qui vivait le coq qui réveilla le bon Père qui recueilli le vagabond qui devint l'ami de la servante esseulée qui a trait la vache à la corne tordue qui fit peur au chien qui mordit le chat qui tua le rat qui mangea le blé caché dans la maison que Jacques a bâtie.

Édition des deux coqs d'or - 1972




DESSIN:

Frise sur le cahier d'entraînement: dessiner un carré qui est un losange particulier (sans insister): faire d'abord le contour d'un carreau, puis placer en premier un point au milieu de la ligne 0 du haut, ensuite un point au milieu de la ligne 0 du bas, enfin sur la ligne 2, un point au début du carreau et un à la fin. On obtient 4 points qu'on doit relier. Afin d'éviter les erreurs, la maîtresse indique dans quel ordre les relier, mais selon les élèves, ses indications ne sont pas forcément nécessaires, mais il est important de mettre des mots dessus pour qu'ils aient bien conscience de ce qu'ils sont entrain de faire: Il faut d'abord partir du point au milieu du plafond du carreau pour relier le point à gauche sur la ligne 2 puis recommencer et tracer une deuxième oblique pour relier le point à droite sur la ligne 2. On recommence la même opération mais en partant du bas du carreau.
Un élève fait remarquer que cela ressemble à la maison des noms (l'hexagone à 6 côtés, mais sans les murs, le losange c'est  seulement le "toit" et la "cave", c'est à dire 4 côtés).






Frise sur le cahier du jour: tracer le contour de chaque carreau, puis colorier chacun proprement. (voir plus haut).

Dessiner une enveloppe: la maîtresse décrit précisément l'emplacement de chaque point, de chaque trait (début et fin) pour que le dessin que font les enfants soit parfaitement identique au modèle.
La ressemblance ou non au modèle permet de voir immédiatement ce que l'enfant a compris (ou a écouté) des consignes. Plus le dessin est identique au modèle de la maîtresse, plus cela montre que l'enfant comprend et sait se repérer dans l'espace et dans le temps, en effet les consignes sont données les unes après les autres dans un ordre particulier afin d'assurer la possibilité d'un dessin réussi.