mercredi 24 septembre 2014

Semaine 4 - mercredi 24 septembre


Lecture DELILE : .
Révision des pages 8 à 14 en suivant le mode de fonctionnement de la méthode.


Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples : 

1.) Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !

2.) Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.

3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une série de mots qu'à la longue il finirait par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).

4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.


5.) déchiffrer le plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec la lecture courante...

6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)". 

7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.



ÉCRITURE-LECTURE CUISSART
Nous relisons la leçon "r" de "voituRE".
Sur l'ardoise: Nous écrivons les syllabes ir, ur, or.
  • ir est une syllabe que l'on trouve dans des mot comme finir, venir...etc. Aucune difficulté pour écrire cette syllabe, il est important de ne pas lever la craie entre "i" et "r", car le propre de l'écriture cursive, c'est de gagner du temps lorsqu'on veut écrire. Aussi, il ne faut lever le crayon que lorsque c'est utile.
  • Ur est une ville très ancienne de Mésopotamie (aujourd'hui qui correspond à un pays actuel nommé Irak), c'est aussi le nom d'une petite ville française dans les Pyrénées. La maîtresse montre sur une carte de France et une carte du monde où se trouvent ces villes. Pas de difficulté pour écrire "ur".
  • or est le nom du métal précieux qui sert à faire les bijoux. Pour écrire "or", il est nécessaire de supprimer l'oblique du "r" et commencer directement par la petite tête du "r" (qui dépasse) juste après la "petite queue qui sourit" (manque photo). La maîtresse attire l'attention sur le fait que "o" et "r" doivent avoir absolument la même hauteur.


LEÇON de CHOSE: Après la récréation, nous allons dans le parc de l'école près du saule pleureur (pour pouvoir imaginer celui de notre poésie). Il y plusieurs sortes de pins aussi, ce qui est l'occasion de voir que chaque essence possède des aiguilles en guise de feuillage, mais elles sont toutes différentes (longueur, épaisseur, couleur, texture...etc).

Le parc possède aussi des bambous, plusieurs catalpas, une pivoine arbustive (grande comme un arbuste). Nous en observons les troncs, les feuillages, décrivons leurs formes. Le tronc d'un pin nous permet d'observer l'écore rugueuse d'où suinte un filet de résine, qui est la sève de l'arbre. Un magnolia nous montre ses fruits. Le bambou permet d'observer ses tiges rigides et creuses.

Nous partons ensuite dans une ancienne friche reconvertie en jardin public en face de l'école. De vieux poiriers ont été conservés qui sont maintenant couverts de fruits.

 Un poirier
 un bleuet


Nous ramenons quelques fruits en classe pour les observer. Nous nommons quelques plantes près desquelles nous passons: des bleuets, des fougères, du buis, nous trouvons même un coquelicot (celui de notre chanson: "j'ai descendu dans mon jardin").

 Les poires, les fruits du magnolias, le fameux coquelicot, une feuille de bambous avec laquelle la maîtresse a confectionné une petite barque
La maîtresse coupe les poires, une horizontalement pour montrer le logement des graines. Cela permet aussi de voir l'épaisseur de la peau, ainsi que la chair qui servent l'une et l'autre à protéger ce que l'arbre a de plus précieux: les graines qui pourront donner de futurs arbres.

La deuxième poire est coupée verticalement ce qui permet d'observer les graines, les filaments nourriciers qui amènent la sève depuis la branche jusqu'au graines par le pédoncule (ce qui attache le fruit à l'arbre). La poire a une chair granuleuse, en la pressant on en extrait du jus qu'on appelle nectar, car c'est un jus épais (moins liquide que le jus d'orange par exemple).

Vocabulaire: Hermès épisode 16


CHANT: "Sur le pont du Nord... ", "J'ai descendu dans mon jardin". Nous  commençons à apprendre une nouvelle chanson: "Il pleut, il pleut bergère..."

POÉSIE: "Je suis grand(e) de  Frédéric CAUMONT, "Carré" de Archimède.
Nous continuons l'apprentissage de notre nouvelle poésie: Odelette de Henri de Régnier.